Peu importe le type de culture, le sol est l’élément le plus important dans la réussite de la plantation. Cela semble une évidence ? Pourtant la composition du sol est souvent négligée lors de l’engazonnement, de la plantation d’arbres, d’arbustes ou de fleurs. Le sol est un milieu complexe : il est primordial de bien en connaître les caractéristiques avant d’entreprendre un aménagement car la composition, physique et chimique, aura une incidence sur les soins à apporter à la culture.
Au Québec, on rencontre différents types de sols. Le sol idéal comprend 65% de sable, 20% d’argile, 10% de calcaire et 5% d’humus ; il convient à presque toutes les cultures.
Le sol peut aussi être :
La composition physique du sol va influencer ses réactions chimiques. Un sol peut être neutre, alcalin (ou basique) ou acide. Il est intéressant d’avoir un sol presque neutre, dont le pH est de 6,5 car il convient à presque toutes les cultures. Certaines plantes vont toutefois apprécier un sol acide, d’autre un sol alcalin.
Les sols calcaires ont tendance à être alcalins, les sols organiques et sableux sont généralement acides. Si l’acidité est trop élevée, un chaulage peut facilement l’abaisser. Il est plus difficile de corriger l’alcalinité : on y parvient en incorporant beaucoup de mousse de sphaigne (naturellement acide), mais il faut répéter l’opération tous les ans.
Il est possible de tirer soi-même des conclusions sur la composition du sol en observant une motte de terre. Il est important de creuser assez profondément pour que l’échantillon soit significatif. La couleur est un premier indice : un sol blanchâtre est riche en argile, un sol brun foncé est riche en humus. La texture nous renseigne également sur le sol. Si l’on malaxe une motte de terre et que celle ci s’effrite facilement, le sol est sableux. Si la motte de terre est très compacte, on a affaire à un sol argileux. Enfin, si la motte s’agglomère bien mais se brise en tombant par terre, on a toutes les chances d’avoir un sol proche de la composition idéale.
Les plantes qui poussent spontanément sont aussi un bon indice de la composition du sol. Les plantes vivaces sont plus révélatrices des conditions du sol que les annuelles car leur présence ne peut être due au hasard. Même les mauvaises herbes sont utiles ! La présence d’amarante à racine rouge ou de prèle des champs est symptôme d’acidité du sol alors que le laiteron des champs indique un sol calcaire.
Si l’on désire connaître plus précisément la composition de son sol, on peut amener des échantillons chez Floralies Jouvence pour en avoir l’analyse complète. Il faut alors faire des prélèvements à différents endroits pour obtenir un échantillon bien représentatif de la terre.
Il est également important d’être attentif aux conditions environnementales : la couleur de la terre change avec sa teneur en eau, une période de sécheresse a tendance à acidifier les sols...
Voici la liste des amendements que vous trouverez chez Floralies Jouvence pour faire les ajustements nécessaires proposés par les résultats d’analyse
Les amendements chimiques :
Les amendements organiques :
La tendance en aménagement paysager consiste souvent à regrouper les végétaux dans des massifs et des plates-bandes. Ainsi on évite de morceler l’espace de nos terrains souvent limités en surface . En façade, un massif mettra votre maison en valeur et créera une transition entre intérieur de la maison et le milieu extérieur. Une plate-bande longiligne en bordure d’une allée lui donnera un caractère invitant. En arrière, vous vous isolerez du voisinage avec des plates-bandes un peu plus en hauteur. Utilisez-les aussi pour cacher et décorer les constructions moins esthétiques. On peut aussi faire un petit massif sous un arbre. Si vous choisissez des végétaux tolérant bien l’ombre, l’entretien n’en sera pas plus difficile que pour un gazon toujours jaune et parsemé, par manque de lumière, et le résultat sera bien plus intéressant ! Si votre sol est pauvre ou mal drainé, pensez à construire une plate-bande surélevée. Vous pourrez alors améliorer la terre de celle-ci plus efficacement.
On peut bien sûr créer des massifs de types très différents selon vos goûts, l’architecture de la maison et le plan de votre aménagement paysager. Tout en laissant libre cours à votre imagination, suivez quelques principes de base : cela vous aidera à obtenir de meilleurs résultats.
On choisit entre des massifs « quatre saisons » et des massifs à floraison annuelle. Les massifs permanents sont composés de plantes vivaces, d’arbustes, de conifères… Utilisez une bonne proportion de végétaux à feuilles persistantes pour pouvoir les admirer toute l’année. Pensez aux végétaux à feuillage coloré et aux couleurs automnales pour illuminer les périodes sans floraison. Composés de plantes à bulbes, de bisannuelles ou d’annuelles, les massifs saisonniers vous permettent fantaisie et changement de décor ! Leur nudité est bien désolante en hiver.et pour cela, limitez en l’utilisation en plate bandes isolées ou, mieux encore, intégrez-les à des arbustes et des vivaces en composant des massifs mixtes.
Les avantages :
Parmi les avantages de la culture en contenant celui de l’espace est très important puisqu’il permet de cultiver même là ou il n’y a pas de pleine terre, ni de plates bandes. On peut donc quand même se faire des balcons fleuris, même des jardins de légumes et de fines herbes diversifies, en plein centre ville, sur une terrasse comme sur un balcon.
La terre utilisée dans le contenant permet de choisir n’importe quelle variété depuis les plantes acidophiles jusqu’ à celles de type alcalin puisque les terreaux sont préparés pour chaque type de culture. De plus ceux-ci, composés de perlite vermiculite et mousse de tourbe en grande proportion sont donc stériles et exempts de mauvaises herbes au départ de la culture.
La mobilité des contenant ajoute aux avantages de ce type de culture , en permettant le déplacement des pots ; on peut ainsi suivre le soleil, ou redessiner un aménagement, en faisant glisser ou rouler le contenant ici ou là.
Les Inconvénients :
Ils sont de deux types, soit, l’arrosage et la fertilisation .
Si la fertilisation s’adapte facilement à la problématique grâce à l’utilisation d’engrais à dégagement lent, l’arrosage lui, exige une plus grande attention et nous amène à envisager, si on désire une solution plus satisfaisante, l’installation d’un système d’arrosage automatique.
Le second inconvénient de taille c’est la limitation de la rusticité .
En pleine terre, celle-ci agit comme isolant en protégeant les racines fragiles du froid intense de l’hiver, alors qu’en contenant rien ne peut protéger des grands froids car la motte de terre ne peut suffire à fournir cette protection de la pleine terre.
La seule solution à cette contrainte, si on veut conserver la plante c’est de la rentrer.
Qualités d’un contenant
Obligatoirement muni d’un trou de drainage sinon il faut en percer un. Certains contenants sont munis d’un bouchon amovible, alors il faut l’enlever, à moins de cultiver des plantes aquatiques.
La durabilité du contenant est importante car les pots de tourbe et les pots de fibre cartonnée risquent de se dégrader avant la fin de la saison de culture.
On devra choisir des matériaux comme la terre cuite, la céramique, le bois, ou le plastique ; quelques fois on utilise aussi le métal, la fibre de verre, ou le ciment.
Le paillage du sol, suite à la plantation, comporte de nombreux avantages. Pour en tirer profit, il importe de choisir un paillis de qualité et de respecter certaines consignes lors de son application.
Les avantages du paillis
Le choix du paillis
La pose du paillis :